Monte Benacantil

PARCOURS :

2,35 km

DURÉE :

1 heure 30 minutes

DIFFICULTÉ :

Facile

Domination et image d'Alicante

Appelé Banu-l-Qatil par le géographe musulman Al-Idrisi au XIIe siècle, le monte Benacantil a une grande valeur stratégique, car il domine Alicante et sa plaineainsi que la baie. Bien qu’il existe des références archéologiques de précédents professionnels sur le monte Benacantil, depuis l’Âge du bronze jusqu’à la période romaine tardive, l’origine de l’actuelle forteresse remonte à la fin du IXe siècle pendant la domination musulmane, avec la présence du château de Santa Bárbara qui se dresse à son sommet et constitue l’image la plus pertinente et la plus caractéristique de la ville.

Avec une élévation de 166 mètres, le monte Benacantil est une masse rocheuse formée par des matériaux tertiaires intensément fracturés, du Miocène inférieur et moyen ; contenant d’abondants fossiles dans ses strates de calcarénite. Sa fracturation montre des diaclases et des microfissures qui sont étroitement liées à l’activité de la faille de Crevillente.

En termes de faune, on observe une variété d’oiseaux, en particulier les passereaux comme le merle noir (Turdus merula), le rouge-gorge (Erithacus rubecula)le moineau domestique (Passer domesticus) et, au sein de cet ordre d’oiseaux, les fringillidés (Fringillidae) sont les espèces les plus abondantes, en particulier le serin cini (Serinus serinus) et le verdier (Carduelis chloris). Mais l’oiseau le plus visible sur la face sud escarpée est sans aucun doute le Goéland (Larus cachinnans / michahellis).. Il a été possible de certifier la reproduction de dix-huit espèces d’oiseaux sur le monte Benacantil, bien que le nombre doit être plus élevé, selon la Société espagnole d’ornithologie (SEO Alicante).

Le Mont étant complètement intégré à la Ville, sa faune est conditionnée par l’action de l’homme sur l’environnement, ce qui limite la présence des mammifères, la réduisant à des mammifères de plus petite taille ou micromammifères comme le le hérisson commun (Erinaceus europaeus), la chauve-souris (Pipistrellus pipistrellus pipistrellus) ou le le mulot (Apodemus sylvaticus) dont les traces sont visibles sur les pommes de pin rongées. De même, parmi les reptiles, on peut observer la tarente commune (Tarentola mauritanica) et, plus petit, le gecko verruqueux (Hemidactylus turcicus), bien que la présence d’autres espèces de taille considérable ait également été observée, comme le lézard ocellé (Lacerta lepida) qui peut atteindre 90 cm.

Arrêts du sentier

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L’histoire du Mont peut être illustrée en partie, et sous l’angle de l’environnement, par sa végétation. Des plantes halophytes comme la Salsola ou soude (Salsola sps.) ont été cultivées pour leur utilisation et ont contribué au développement économique de la ville d’Alicante, principalement au cours du XVIIIe siècle. D’autres, comme l’Agave d’Amérique (Agave americana) et le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), qui sont désormais considérées comme des plantes invasives, ont été introduites à partir du XVIe siècle en provenance d‘Amérique centrale. Sans oublier l’existence importante de plantes endémiques telles que l’ortie royale (Teucrium buxifolium) et le thé des montagnes (Jasonia glutinosa).

Au cours de l’année 1911, par arrêté royal du Ministère de la Guerre le « reboisement sur les versants du château » fut autorisé, donnant naissance à ce qui allait devenir l’intervention paysagère la plus importante de ce mont, dont les travaux furent réalisés par l’ingénieur D. Francisco Mira Botella. À cette fin, d’énormes terrasses furent prévues, dans lesquelles seraient plantées des milliers de spécimens de pin d’Alep (Pinus halepensis) et d’autres espèces d’arbres autochtones, le reboisement du mont Benacantil fut alors réalisé en 1912, dotant la ville d’un « poumon vert sanitaire«  et d’une zone de récréation sociale. Sur le mont lui-même, dans le parc de La Tuna, une plaque lui est dédiée : « Cet arbre sert de mémorial à l’ingénieur forestier Francisco Mira Botella (1863-1944), fils adoptif et médaille d’argent de la ville d’Alicante, pour avoir entrepris en 1912 les travaux de reboisement du Monte Benacantil ».

1. Début

0 mètre

Début du sentier à côté de la station TRAM (arrêt MARQ-Castillo), rejoignant la calle Vázquez de Mella pour tourner immédiatement à gauche, en montant vers le CEAM (Centre d’éducation à l’environnement).

2. CEAM Benacantil

90 mètres

Nous nous trouvons au pied du mont, auquel nous accédons par la face nord, en face du CEAM Benacantil qui, parmi ses activités, propose une petite exposition sur la flore et la faune caractéristiques de l’environnement.

3. Tronçon Est

105 mètres

Nous traversons un chemin où, au premier coup d’œil, nous pouvons apercevoir la soude opposée (Salsola oppositifolia), une espèce qui était autrefois utilisée pour la fabrication de savon avec ses cendres, plantée dans diverses zones comme celle-ci, où elle était cueillie par la suite. À gauche, nous continuons vers l’est, en observant le fourré thermo-méditerranéen, avec une abondance d’aubépines (Rhamnus lycioides) et de lentisques (Pistacia lentiscus). Le chemin de terre descend jusqu’au niveau de la calle Virgen del Socorro.

4. Accès Raval Roig

300 mètres

Nous nous trouvons à l’accès du Mont qui communique avec le Raval Roig, un quartier extramuros qui s’est forgé au Moyen Âge, le long de la route qui menait au Portal Nou, l’ancienne porte d’entrée de la ville (Villavieja) depuis la Huerta. Imprégné d’une atmosphère maritime, il s’est densifié au XVIIIe siècle, antécédent évident des guildes de pêcheurs, évoluant le long de son axe principal : la calle Virgen del Socorro, où nous nous trouvons, et, plus bas, la calle Santa Ana ; au cœur de l’Arrabal. Nous tournons à droite, où commence un chemin pavé qui monte sur le Benacantil et rejoint le tronçon suivant.

5. Bifurcation / Mirador (Point de vue)

175 mètres

Le chemin pavé bifurque et nous prolongeons notre ascension par celui de droite. À quelques mètres de là se trouve une aire de repos avec un point de vue, idéal pour observer l’impact de l’ancienne carrière sur la Serra Grossa, ainsi que l’actuelle voie ferrée du tramway. De jeunes et petits oliviers (Olea europaea) sont presque camouflés parmi des fourrés tels que l’aubépine (Lycium intricatum). La montée est raide sur le versant, dans une petite partie ombragée par des pins (Pinus halepensis) qui contrastent agréablement avec les premiers rayons de soleil du matin, jusqu’à ce qu’elle se termine sous le bastion de Santa Ana, cédant la place à un chemin de terre. En tournant du côté sud, les pins disparaissent et une pente rocheuse apparaît sur laquelle, autrefois, des figuiers de Barbarie (Opuntia maxima) furent plantés, peut-être intentionnellement, car, en tant que culture agricole, ils constituaient une bonne source de nourriture pour la cochenille (Dactylopius coccus), productrice de teinture ou de colorant naturel (acide carminique), ainsi que pour son fruit comestible : la figue de Barbarie.

6. Mirador (Point de vue)

310 mètres

Enfin, le chemin de terre se termine par un point de vue offrant de larges vues sur la baie et le port. Une multitude de goélands (Larus cachinnans / michahellis) peuplent et traversent cette face sud aride et rocheuse du monte Benacantil, traversée par le rempart qui descend du château de Santa Bárbara jusqu’aux ruines de la tour de défense de San Sebastián.

7. Terrasses / Chemin

275 mètres

Nous sommes revenus sur nos pas. Nous suivons maintenant un tronçon qui présente une certaine difficulté physique (nous pouvons choisir de suivre l’itinéraire des tronçons 4 et 3 pour rejoindre le point 8). Environ 35 m avant la bifurcation, nous montons sur le côté en zigzaguant le long des terrasses d’anciennes cultures, entrecoupées de lavatères maritimes (Lavatera maritima). Enfin, nous continuons à faire quelques pas sur la pierre en terrasse jusqu’à ce que nous commencions une petite mais raide ascension de la roche, en arrivant à quelques marches raides qui nous conduisent vers le sentier en direction du nord-est, en apercevant la Serra Grossa et le Cabo de la Huerta. Parmi la végétation, on distingue la sabine ou thuya de Barbarie (Tetraclinis articulata) et l’aspect velu du marrube (Ballota hirsuta) ; la pinède s’étend progressivement sur le fourré basophile. Nous continuons jusqu’à apercevoir la partie nord de la ville avec le Cabeçó d’Or en arrière-plan. Nous descendons quelques marches jusqu’à l’intersection du sentier.

8. Pinède principale

230 mètres

Nous longeons la forteresse sous le ravelin de Bon Repos, en direction de l’ouest. Nous nous retrouvons immergés dans la pinède touffue, nous isolant du bruit de la ville, à la recherche du calme et de la tranquillité. C’est ici que nous apprécions le passage et le chant de petits oiseaux comme le serin cini (Serinus serinus) et le verdier (Carduelis chloris).

9. Lien

470 mètres

Depuis ce point, il est possible de rejoindre le sentier du parc de La Ereta ou de monter par le sentier du château de Santa Bárbara. Nous continuons à descendre, notre chemin s’élargissant, à l’ombre du bosquet qui, en raison de son orientation, a une taille plus importante, ce qui favorise la nidification des oiseaux, principalement des passereaux, et nous permet d’observer l’existence de leurs nids dans les branches.

10. Zone de loisirs

220 mètres

Nous bifurquons le long d’une petite pente qui se termine dans une zone de loisirs où la végétation du Mont se mêle à la flore des jardins. Il ne reste plus que 150 m pour boucler notre sentier à proximité du CEAM Benacantil.

L’histoire du Mont peut être illustrée en partie, et sous l’angle de l’environnement, par sa végétation. Des plantes halophytes comme la Salsola ou soude (Salsola sps.) ont été cultivées pour leur utilisation et ont contribué au développement économique de la ville d’Alicante, principalement au cours du XVIIIe siècle. D’autres, comme l’Agave d’Amérique (Agave americana) et le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), qui sont désormais considérées comme des plantes invasives, ont été introduites à partir du XVIe siècle en provenance d‘Amérique centrale. Sans oublier l’existence importante de plantes endémiques telles que l’ortie royale (Teucrium buxifolium) et le thé des montagnes (Jasonia glutinosa).

Au cours de l’année 1911, par arrêté royal du Ministère de la Guerre le « reboisement sur les versants du château » fut autorisé, donnant naissance à ce qui allait devenir l’intervention paysagère la plus importante de ce mont, dont les travaux furent réalisés par l’ingénieur D. Francisco Mira Botella. À cette fin, d’énormes terrasses furent prévues, dans lesquelles seraient plantées des milliers de spécimens de pin d’Alep (Pinus halepensis) et d’autres espèces d’arbres autochtones, le reboisement du mont Benacantil fut alors réalisé en 1912, dotant la ville d’un « poumon vert sanitaire«  et d’une zone de récréation sociale. Sur le mont lui-même, dans le parc de La Tuna, une plaque lui est dédiée : « Cet arbre sert de mémorial à l’ingénieur forestier Francisco Mira Botella (1863-1944), fils adoptif et médaille d’argent de la ville d’Alicante, pour avoir entrepris en 1912 les travaux de reboisement du Monte Benacantil ».

10. Zone de loisirs

220 mètres

Nous bifurquons le long d’une petite pente qui se termine dans une zone de loisirs où la végétation du Mont se mêle à la flore des jardins. Il ne reste plus que 150 m pour boucler notre sentier à proximité du CEAM Benacantil.

9. Lien

470 mètres

Depuis ce point, il est possible de rejoindre le sentier du parc de La Ereta ou de monter par le sentier du château de Santa Bárbara. Nous continuons à descendre, notre chemin s’élargissant, à l’ombre du bosquet qui, en raison de son orientation, a une taille plus importante, ce qui favorise la nidification des oiseaux, principalement des passereaux, et nous permet d’observer l’existence de leurs nids dans les branches.

8. Pinède principale

230 mètres

Nous longeons la forteresse sous le ravelin de Bon Repos, en direction de l’ouest. Nous nous retrouvons immergés dans la pinède touffue, nous isolant du bruit de la ville, à la recherche du calme et de la tranquillité. C’est ici que nous apprécions le passage et le chant de petits oiseaux comme le serin cini (Serinus serinus) et le verdier (Carduelis chloris).

7. Terrasses / Chemin

275 mètres

Nous sommes revenus sur nos pas. Nous suivons maintenant un tronçon qui présente une certaine difficulté physique (nous pouvons choisir de suivre l’itinéraire des tronçons 4 et 3 pour rejoindre le point 8). Environ 35 m avant la bifurcation, nous montons sur le côté en zigzaguant le long des terrasses d’anciennes cultures, entrecoupées de lavatères maritimes (Lavatera maritima). Enfin, nous continuons à faire quelques pas sur la pierre en terrasse jusqu’à ce que nous commencions une petite mais raide ascension de la roche, en arrivant à quelques marches raides qui nous conduisent vers le sentier en direction du nord-est, en apercevant la Serra Grossa et le Cabo de la Huerta. Parmi la végétation, on distingue la sabine ou thuya de Barbarie (Tetraclinis articulata) et l’aspect velu du marrube (Ballota hirsuta) ; la pinède s’étend progressivement sur le fourré basophile. Nous continuons jusqu’à apercevoir la partie nord de la ville avec le Cabeçó d’Or en arrière-plan. Nous descendons quelques marches jusqu’à l’intersection du sentier.

6. Mirador (Point de vue)

310 mètres

Enfin, le chemin de terre se termine par un point de vue offrant de larges vues sur la baie et le port. Une multitude de goélands (Larus cachinnans / michahellis) peuplent et traversent cette face sud aride et rocheuse du monte Benacantil, traversée par le rempart qui descend du château de Santa Bárbara jusqu’aux ruines de la tour de défense de San Sebastián.

5. Bifurcation / Mirador (Point de vue)

175 mètres

Le chemin pavé bifurque et nous prolongeons notre ascension par celui de droite. À quelques mètres de là se trouve une aire de repos avec un point de vue, idéal pour observer l’impact de l’ancienne carrière sur la Serra Grossa, ainsi que l’actuelle voie ferrée du tramway. De jeunes et petits oliviers (Olea europaea) sont presque camouflés parmi des fourrés tels que l’aubépine (Lycium intricatum). La montée est raide sur le versant, dans une petite partie ombragée par des pins (Pinus halepensis) qui contrastent agréablement avec les premiers rayons de soleil du matin, jusqu’à ce qu’elle se termine sous le bastion de Santa Ana, cédant la place à un chemin de terre. En tournant du côté sud, les pins disparaissent et une pente rocheuse apparaît sur laquelle, autrefois, des figuiers de Barbarie (Opuntia maxima) furent plantés, peut-être intentionnellement, car, en tant que culture agricole, ils constituaient une bonne source de nourriture pour la cochenille (Dactylopius coccus), productrice de teinture ou de colorant naturel (acide carminique), ainsi que pour son fruit comestible : la figue de Barbarie.

4. Accès Raval Roig

300 mètres

Nous nous trouvons à l’accès du Mont qui communique avec le Raval Roig, un quartier extramuros qui s’est forgé au Moyen Âge, le long de la route qui menait au Portal Nou, l’ancienne porte d’entrée de la ville (Villavieja) depuis la Huerta. Imprégné d’une atmosphère maritime, il s’est densifié au XVIIIe siècle, antécédent évident des guildes de pêcheurs, évoluant le long de son axe principal : la calle Virgen del Socorro, où nous nous trouvons, et, plus bas, la calle Santa Ana ; au cœur de l’Arrabal. Nous tournons à droite, où commence un chemin pavé qui monte sur le Benacantil et rejoint le tronçon suivant.

3. Tronçon Est

105 mètres

Nous traversons un chemin où, au premier coup d’œil, nous pouvons apercevoir la soude opposée (Salsola oppositifolia), une espèce qui était autrefois utilisée pour la fabrication de savon avec ses cendres, plantée dans diverses zones comme celle-ci, où elle était cueillie par la suite. À gauche, nous continuons vers l’est, en observant le fourré thermo-méditerranéen, avec une abondance d’aubépines (Rhamnus lycioides) et de lentisques (Pistacia lentiscus). Le chemin de terre descend jusqu’au niveau de la calle Virgen del Socorro.

2. CEAM Benacantil

90 mètres

Nous nous trouvons au pied du mont, auquel nous accédons par la face nord, en face du CEAM Benacantil qui, parmi ses activités, propose une petite exposition sur la flore et la faune caractéristiques de l’environnement.

1. Début

0 mètre

Début du sentier à côté de la station TRAM (arrêt MARQ-Castillo), rejoignant la calle Vázquez de Mella pour tourner immédiatement à gauche, en montant vers le CEAM (Centre d’éducation à l’environnement).

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