Monte Orgegia

PARCOURS :

3,5 km

DURÉE :

2 heures

DIFFICULTÉ :

Facile

Le Monte Orgegia est situé au centre de ce qui était autrefois le verger d’Alicante. La disparition de l’agriculture traditionnelle, remplacée par une agriculture industrialisée, couplée à la croissance urbaine, fait que l’activité agricole d’antan a été progressivement abandonnée, transformant ce lieu en une forêt repeuplée par l’ancien ICONA, avec quelques terrasses agricoles dans les talwegs.

Inauguré en tant que parc forestier en mars 2006, il a été la première action du Plan forestier métropolitain pour le XXIe siècle dans la municipalité d’Alicante. Reboisé avec quelque 20 000 plantes, dont des arbres et des arbustes méditerranéens, il occupe une superficie de 77 hectares et dispose de 3 kilomètres de sentiers ou pistes, ainsi que de 2 miradors pour contempler le paysage de la comarque de l’Alacantí et les montagnes de la province. Pour favoriser la récupération de la faune, des nichoirs, des abreuvoirs et des cairns ont été installés et, en ce qui concerne la conservation de la flore, un réservoir d’eau a été construit avec un système d’irrigation au goutte-à-goutte.

Bien que la province d’Alicante soit l’une des plus montagneuse d’Espagne avec une orographie assez raide, les pentes sont très douces sur le monte Orgegia. Depuis l’un des miradors aménagés dans ce parc forestier, on a une vue sur le paysage montagneux de la province, les montagnes les plus proches étant celles qui marquent les limites de la comarque de l’Alacantí.

Arrêts du sentier

En savoir plus
Zones naturelles

Comment s'y rendre

Point d’accès au sentier par la Calle Azafrán

BUS : Ligne 10 jusqu’à C.C Vistahermosa et 37 minutes de marche jusqu’à la calle Azafrán.

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La flore potentielle de ce mont, selon ses caractéristiques climatiques et pédologiques, correspond à la série thermo-méditerranéenne semi-aride d’Alicante du pistachier lentisque et du palmier nain. En raison du niveau d’urbanisation et de la transformation du sol par les cultures, la végétation actuelle correspond aux stades dégradés de la végétation potentielle. On trouve le pin d’Alep (Pinus halepensis) de faible stature en raison de la rareté du sol, accompagné de plantes aromatiques telles que le thym (Thymus vulgaris) et le romarin (Rosmarinus officinalis). Au pied du Monte, des caroubiers (Ceratonia siliqua), des oliviers (Olea europaea) et des amandiers (Prunus dulcis) provenant de cultures abandonnées. Dans les torrents ou talwegs, la pinède est plus dense avec un fourré abondant. Bien entendu, une forêt d’aubépines d’Alicante est présente sur notre chemin à travers le Monte Orgegia.

En termes de faune, dans les fourrés et les cultures abandonnées, nous observons des passereaux (insectivores) comme la bergeronnette grise (Motacilla alba), la mésange charbonnière (Parus major), le rouge-gorge (Erithacus rubecula), le serin cini (Serinus serinus) et le merle (Turdus merula). Sur les rochers, on distingue clairement le traquet rieur (Oenanthe leucura) par sa taille et sa couleur noire et brillante. Parmi les rapaces qui survolent le Monte, on trouve le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) et, sur le Monte, la chevêche d’Athéna (Athene noctua) avec son vol ondulant aux battements d’ailes rapides, effectuant des descentes et des montées continues.

Les petits mammifères qui habitent le Monte Orgegia ne sont pas difficiles à observer : le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus), le lièvre (Lepus granatensis), la souris (Mus musculus) et le hérisson (Erinaceus europaeus), entre autres. D’autre part, les reptiles les plus représentatifs sont le lézard ibérique (Podarcis hispanica), le lézard ocellé (Lacerta lepida), la couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) et la couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris).

1. Accès principal au Parc forestier

0 mètre

Nous nous trouvons au niveau de l’accès au Monte de la calle Azafrán, derrière le Hogar Provincial, en prenant comme point de départ un gradin en pierre semi-circulaire avec un bassin ornemental en son centre. À partir de là, nous entamons une ascension avec peu de dénivelé (50 m de dénivelé sur une distance de 1250 m jusqu’au mirador), par le sentier principal bordé de pins d’Alep (Pinus halepensis), de caroubiers (Ceratonia siliqua) et de quelques micocouliers (Celtis australis) dans la première partie, accompagné d’un sous-bois d’aubépine noire (Rhamnus lycioides), d’alfa (Stipa tenacissima) et d’arbustes aromatiques tels que le romarin (Rosmarinus officinalis), la lavande (Lavandula officinalis) et la camomille sauvage (Arthemis arvensis). Cette dernière ressemble à la camomille (Matricaria chamomilla), mais sans son parfum délicat et son goût amer.

2. Bifurcation - Zone en terrasse

260 mètres

Nous arrivons à une bifurcation et prenons le chemin de droite, en laissant comme tronçon alternatif (2a.) celui de gauche. Dans la partie centrale, on peut facilement apercevoir une zone en terrasses où les murs des anciennes terrasses ont été récupérés. La récupération et la réhabilitation des terrasses en voie d’abandon n’est pas seulement une pratique nécessaire pour la conservation du sol, mais elle implique aussi de revaloriser la perception ethnographique et l’esthétique du paysage. Les terrasses ont été reboisées avec une prédominance de caroubiers (Ceratonia siliqua), très répandus dans les cultures du verger, associés à un arbre ou un arbuste caractéristique de la région méditerranéenne, comme l’arbousier (Arbutus unedo) ou le grenadier (Punica granatum). Curieusement, et de manière isolée, on observe des aloès (Aloe vera) sur les bords des terrasses. Bien que certaines espèces d’aloès se soient étendues et soient devenues sauvages dans des régions au climat doux, elles ne sont pas considérées comme des plantes invasives qui affectent de manière généralisée la flore de la péninsule.

3. Confluence des chemins

440 mètres

Confluence des chemins Le long du parcours, nous avons pu voir des pierres peintes d’une marque verte. Cette marque indique l’existence d’un « cône-rampe » à proximité qui agit comme un piège à phéromones pour le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus). L’existence de ce type de piège sur un mont où il n’y a a priori pas de palmiers susceptibles d’être affectés par cet insecte est due au fait que le Monte Orgegia occupe une position stratégique qui lui permet de faire partie d’une barrière de protection visant à empêcher l’arrivée du charançon du palmier dans les palmeraies de la ville. Nous poursuivons l’ascension en apercevant au nord le Cabeçó d’Or dont le sommet, bien que situé entre les communes de Busot et d’Aigües, appartient à la municipalité d’Alicante.

4. Paysage. Verger d'Alicante

200 mètres

Nous approchons de la zone supérieure du Monte. Sur notre droite, nous apercevons une partie de l’ancien verger d’Alicante, alimenté par l’eau provenant du réservoir de Tibi (fin du XVIe siècle), dont la fonction était de recueillir une partie de l’eau de la rivière Monnegre et de l’envoyer dans le canal d’irrigation principal, d’où elle était détournée vers différents réservoirs afin de résoudre les difficultés causées par les irrégularités de la rivière. En nous approchant, notre référence visuelle sera la Penya Migjorn, avec un parcours dans la plaine qui s’étend jusqu’au pied du Monte Orgegia, en passant par d’anciennes fermes et des vestiges du verger. Le chemin redevient coloré, avec d’un côté un parterre de mauves royales (Lavatera arborea) et, de l’autre, l’alfa parsemé de launée fragile (Launaea fragilis), plus connue sous le nom de « lletera per a conills » en raison de sa feuille comestible riche en vitamine A.

5. Refuge pour animaux

270 mètres

En quittant le chemin, à environ 40 m sur la gauche, on peut apercevoir des petits abris pour animaux faits de pierres qui forment des creux, un abreuvoir artificiel au niveau du sol, ainsi qu’un tas de pierres aménagé pour les lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus). La construction et l’aménagement de ces tas de pierres, en plus de leur fonction de contrôle et d’élevage des lapins, constituent un projet visant à repeupler le mont avec cette espèce clé de la chaîne trophique de la région. Leur croissance démographique ne présente pas de risque, car il n’y a pas de cultures à proximité.

6. Mirador des montagnes

80 mètres

Nous arrivons à un mirador où nous profitons d’une vue sur le paysage montagneux de la province. De gauche à droite, on peut facilement identifier les sommets de Fontcalent, Sierra de las Águilas, Sierra del Cid, Maigmó, Penya Migjorn, Carrasqueta, Cabeçó d’Or, Aitana et Puig Campana.

7. Mirador Est

100 mètres

Mirador Est. Nous nous trouvons sur l’un des points les plus élevés du mont, qui atteint à peine 100 m au-dessus du niveau de la mer. D’ici, nous disposons d’une vue de son orographie intérieure, ainsi que du littoral et de l’urbanisation qui s’étend entre l’Albufereta et la playa de San Juan-Muchavista ; notre regard s’étend jusqu’à la Sierra Helada et de l’île de Benidorm.

8. Zone de fossiles

300 mètres

En nous dirigeant vers le sud, nous parcourons un tronçon où il est plus facile de trouver des vestiges marins préhistoriques ; et surtout, à proximité des collines, il est possible d’apprécier l’existance de fossiles d’oursins et de bivalves ainsi que de nummolites, également connues sous le nom de « petites pièces de monnaie » en raison de leur taille et de leur forme.

9. Réservoir d'irrigation du Monte.

270 mètres

Nous découvrons une cabane contenant le réservoir d’eau alimenté par la station d’épuration, utilisé pour irriguer le Monte au moyen d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte garantissant sa survie, en plus d’être essentiel pour la lutte contre les incendies.

10. Station de traitement des eaux

330 mètres

Nous tournons à droite et tombons sur la Station d’épuration des eaux usées (SEEU) du Monte Orgegia. Cette installation collecte et traite des eaux usées de la zone nord de la ville d’Alicante et d’une partie des municipalités de San Vicente, San Juan et Muchamiel. En raison de l’augmentation de la population, en particulier en été, il était nécessaire de procéder à son extension afin de doubler sa capacité et de fournir un traitement tertiaire de l’eau. De cette manière, il est possible d’exploiter pleinement l’eau traitée pour irriguer l’agriculture, les parcs urbains et les jardins, ainsi que les domaines privés et les terrains de golf. À partir d’ici, nous devrons parcourir un tronçon de 1250 m, en longeant la station d’épuration pour rejoindre le chemin asphalté, jusqu’à notre point de départ.

Tronçon alternatif.

Si nous optons pour ce tronçon afin de rejoindre le point 3 de notre parcours, nous suivons un itinéraire un peu plus court mais sur un sentier plus abrupt qui deviendra plus étroit au fur et à mesure que nous nous enfoncerons dans le Monte. En revanche, nous pourrons marcher le long du cours d’eau et voir comment la densité de la pinède augmente, rendant plus perceptible la présence d’oiseaux que l’on peut distinguer par leurs sons et leurs chants uniques, comme le coucou (Cuculus canorus).

La flore potentielle de ce mont, selon ses caractéristiques climatiques et pédologiques, correspond à la série thermo-méditerranéenne semi-aride d’Alicante du pistachier lentisque et du palmier nain. En raison du niveau d’urbanisation et de la transformation du sol par les cultures, la végétation actuelle correspond aux stades dégradés de la végétation potentielle. On trouve le pin d’Alep (Pinus halepensis) de faible stature en raison de la rareté du sol, accompagné de plantes aromatiques telles que le thym (Thymus vulgaris) et le romarin (Rosmarinus officinalis). Au pied du Monte, des caroubiers (Ceratonia siliqua), des oliviers (Olea europaea) et des amandiers (Prunus dulcis) provenant de cultures abandonnées. Dans les torrents ou talwegs, la pinède est plus dense avec un fourré abondant. Bien entendu, une forêt d’aubépines d’Alicante est présente sur notre chemin à travers le Monte Orgegia.

En termes de faune, dans les fourrés et les cultures abandonnées, nous observons des passereaux (insectivores) comme la bergeronnette grise (Motacilla alba), la mésange charbonnière (Parus major), le rouge-gorge (Erithacus rubecula), le serin cini (Serinus serinus) et le merle (Turdus merula). Sur les rochers, on distingue clairement le traquet rieur (Oenanthe leucura) par sa taille et sa couleur noire et brillante. Parmi les rapaces qui survolent le Monte, on trouve le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) et, sur le Monte, la chevêche d’Athéna (Athene noctua) avec son vol ondulant aux battements d’ailes rapides, effectuant des descentes et des montées continues.

Les petits mammifères qui habitent le Monte Orgegia ne sont pas difficiles à observer : le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus), le lièvre (Lepus granatensis), la souris (Mus musculus) et le hérisson (Erinaceus europaeus), entre autres. D’autre part, les reptiles les plus représentatifs sont le lézard ibérique (Podarcis hispanica), le lézard ocellé (Lacerta lepida), la couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) et la couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris).

10. Station de traitement des eaux

330 mètres

Nous tournons à droite et tombons sur la Station d’épuration des eaux usées (SEEU) du Monte Orgegia. Cette installation collecte et traite des eaux usées de la zone nord de la ville d’Alicante et d’une partie des municipalités de San Vicente, San Juan et Muchamiel. En raison de l’augmentation de la population, en particulier en été, il était nécessaire de procéder à son extension afin de doubler sa capacité et de fournir un traitement tertiaire de l’eau. De cette manière, il est possible d’exploiter pleinement l’eau traitée pour irriguer l’agriculture, les parcs urbains et les jardins, ainsi que les domaines privés et les terrains de golf. À partir d’ici, nous devrons parcourir un tronçon de 1250 m, en longeant la station d’épuration pour rejoindre le chemin asphalté, jusqu’à notre point de départ.

Tronçon alternatif.

Si nous optons pour ce tronçon afin de rejoindre le point 3 de notre parcours, nous suivons un itinéraire un peu plus court mais sur un sentier plus abrupt qui deviendra plus étroit au fur et à mesure que nous nous enfoncerons dans le Monte. En revanche, nous pourrons marcher le long du cours d’eau et voir comment la densité de la pinède augmente, rendant plus perceptible la présence d’oiseaux que l’on peut distinguer par leurs sons et leurs chants uniques, comme le coucou (Cuculus canorus).

9. Réservoir d'irrigation du Monte.

270 mètres

Nous découvrons une cabane contenant le réservoir d’eau alimenté par la station d’épuration, utilisé pour irriguer le Monte au moyen d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte garantissant sa survie, en plus d’être essentiel pour la lutte contre les incendies.

8. Zone de fossiles

300 mètres

En nous dirigeant vers le sud, nous parcourons un tronçon où il est plus facile de trouver des vestiges marins préhistoriques ; et surtout, à proximité des collines, il est possible d’apprécier l’existance de fossiles d’oursins et de bivalves ainsi que de nummolites, également connues sous le nom de « petites pièces de monnaie » en raison de leur taille et de leur forme.

7. Mirador Est

100 mètres

Mirador Est. Nous nous trouvons sur l’un des points les plus élevés du mont, qui atteint à peine 100 m au-dessus du niveau de la mer. D’ici, nous disposons d’une vue de son orographie intérieure, ainsi que du littoral et de l’urbanisation qui s’étend entre l’Albufereta et la playa de San Juan-Muchavista ; notre regard s’étend jusqu’à la Sierra Helada et de l’île de Benidorm.

6. Mirador des montagnes

80 mètres

Nous arrivons à un mirador où nous profitons d’une vue sur le paysage montagneux de la province. De gauche à droite, on peut facilement identifier les sommets de Fontcalent, Sierra de las Águilas, Sierra del Cid, Maigmó, Penya Migjorn, Carrasqueta, Cabeçó d’Or, Aitana et Puig Campana.

5. Refuge pour animaux

270 mètres

En quittant le chemin, à environ 40 m sur la gauche, on peut apercevoir des petits abris pour animaux faits de pierres qui forment des creux, un abreuvoir artificiel au niveau du sol, ainsi qu’un tas de pierres aménagé pour les lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus). La construction et l’aménagement de ces tas de pierres, en plus de leur fonction de contrôle et d’élevage des lapins, constituent un projet visant à repeupler le mont avec cette espèce clé de la chaîne trophique de la région. Leur croissance démographique ne présente pas de risque, car il n’y a pas de cultures à proximité.

4. Paysage. Verger d'Alicante

200 mètres

Nous approchons de la zone supérieure du Monte. Sur notre droite, nous apercevons une partie de l’ancien verger d’Alicante, alimenté par l’eau provenant du réservoir de Tibi (fin du XVIe siècle), dont la fonction était de recueillir une partie de l’eau de la rivière Monnegre et de l’envoyer dans le canal d’irrigation principal, d’où elle était détournée vers différents réservoirs afin de résoudre les difficultés causées par les irrégularités de la rivière. En nous approchant, notre référence visuelle sera la Penya Migjorn, avec un parcours dans la plaine qui s’étend jusqu’au pied du Monte Orgegia, en passant par d’anciennes fermes et des vestiges du verger. Le chemin redevient coloré, avec d’un côté un parterre de mauves royales (Lavatera arborea) et, de l’autre, l’alfa parsemé de launée fragile (Launaea fragilis), plus connue sous le nom de « lletera per a conills » en raison de sa feuille comestible riche en vitamine A.

3. Confluence des chemins

440 mètres

Confluence des chemins Le long du parcours, nous avons pu voir des pierres peintes d’une marque verte. Cette marque indique l’existence d’un « cône-rampe » à proximité qui agit comme un piège à phéromones pour le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus). L’existence de ce type de piège sur un mont où il n’y a a priori pas de palmiers susceptibles d’être affectés par cet insecte est due au fait que le Monte Orgegia occupe une position stratégique qui lui permet de faire partie d’une barrière de protection visant à empêcher l’arrivée du charançon du palmier dans les palmeraies de la ville. Nous poursuivons l’ascension en apercevant au nord le Cabeçó d’Or dont le sommet, bien que situé entre les communes de Busot et d’Aigües, appartient à la municipalité d’Alicante.

2. Bifurcation - Zone en terrasse

260 mètres

Nous arrivons à une bifurcation et prenons le chemin de droite, en laissant comme tronçon alternatif (2a.) celui de gauche. Dans la partie centrale, on peut facilement apercevoir une zone en terrasses où les murs des anciennes terrasses ont été récupérés. La récupération et la réhabilitation des terrasses en voie d’abandon n’est pas seulement une pratique nécessaire pour la conservation du sol, mais elle implique aussi de revaloriser la perception ethnographique et l’esthétique du paysage. Les terrasses ont été reboisées avec une prédominance de caroubiers (Ceratonia siliqua), très répandus dans les cultures du verger, associés à un arbre ou un arbuste caractéristique de la région méditerranéenne, comme l’arbousier (Arbutus unedo) ou le grenadier (Punica granatum). Curieusement, et de manière isolée, on observe des aloès (Aloe vera) sur les bords des terrasses. Bien que certaines espèces d’aloès se soient étendues et soient devenues sauvages dans des régions au climat doux, elles ne sont pas considérées comme des plantes invasives qui affectent de manière généralisée la flore de la péninsule.

1. Accès principal au Parc forestier

0 mètre

Nous nous trouvons au niveau de l’accès au Monte de la calle Azafrán, derrière le Hogar Provincial, en prenant comme point de départ un gradin en pierre semi-circulaire avec un bassin ornemental en son centre. À partir de là, nous entamons une ascension avec peu de dénivelé (50 m de dénivelé sur une distance de 1250 m jusqu’au mirador), par le sentier principal bordé de pins d’Alep (Pinus halepensis), de caroubiers (Ceratonia siliqua) et de quelques micocouliers (Celtis australis) dans la première partie, accompagné d’un sous-bois d’aubépine noire (Rhamnus lycioides), d’alfa (Stipa tenacissima) et d’arbustes aromatiques tels que le romarin (Rosmarinus officinalis), la lavande (Lavandula officinalis) et la camomille sauvage (Arthemis arvensis). Cette dernière ressemble à la camomille (Matricaria chamomilla), mais sans son parfum délicat et son goût amer.

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